SES IDEES :

-Il fonde sa méthode sur l'observation, l'association, l'expression.

Decroly pense que l'enfant a une représentation globale des objets en vue d'un certain usage, sa définition d’un objet est “ ceci c'est pour… ”. Le processus part de sa vision de ce qui l'environne.

-Il faut guider l’enfant en lui laissant prendre les initiatives, tout en considérant les influences affectives qui entrent en jeu.

-Il pense que le milieu naturel et la santé physique conditionnent l'évolution intellectuelle.

-Il souhaite changer l’ensemble du système scolaire  et pour cela crée ses deux écoles expérimentales à Bruxelles, afin d’élaborer de nouveaux  procédés éducatifs, qui seront utilisés dans l’enseignement spécial et dans l’enseignement ordinaire.

-Il recherche un moyen d'enseigner qui sera plus cohérent : organisation en centres d'intérêts, fondés sur les besoins naturels de l'individu. La classe est un microcosme démocratique où la discipline est assurée par des sanctions naturelles.

-Pour lui, il y a une évolution naturelle de l’enfant, à connaître, à respecter et à favoriser et ne peut être dissociée de la vie et du milieu.

L’éducateur doit éviter de bouleverser le cours naturel de l’évolution de l’enfant et il doit placer l’enfant dans un milieu riche afin de stimuler ses potentialités.

-Le développement de l’enfant est le résultat combiné de sa croissance biologique et de son expérimentation active dans le milieu. Eduquer, c’est tenir compte de ces deux facteurs.

-Il met en garde des dangers potentiels de l’école : si elle est bien organisée, elle peut aider l’enfant à s’adapter à la vie, mais si elle ne respecte pas l’enfant, elle se révèle mortifère.

-Decroly se veut un scientifique de l’action pédagogique quotidienne qu’il soumet à l’observation, à l’expérimentation et à la mesure.

En matière de pédagogie, il prend en compte les centres d’intérêt et la globalisation. Il crée les classes-ateliers et permet l’ouverture sur la nature et le monde.

Les centres d'intérêts selon lui :

- L’intérêt est l’expression d’un besoin. Il conjugue l’intelligence et l’affectivité. Pour stimuler l’intelligence d’un enfant, il faut s’adresser à son affectivité et exciter sa curiosité.

-Les intérêts deviennent le levier par excellence du développement de l’enfant, s’ils sont fondés sur les besoins primaires et individuels.

-L’intérêt est au centre de l’apprentissage parce que les centres d’intérêt créent des liens entre toutes les matières abordées.  Ils rendent possible le respect des motivations de l’élève et permettent d’intégrer ses connaissances dans des ensembles ordonnés. C’est par leur intermédiaire que les enfants acquièrent, développent et intègrent les savoirs.